À destination des personnes morales ou physiques, le contrat de capitalisation est un allié de choix afin de préparer sereinement une transmission tout en offrant une capacité de rendement attractive.
En vidéo : le contrat de capitalisation expliqué par un expert
Comparatif : contrat de capitalisation ou assurance vie ?
Contrat de capitalisation
Assurance vie
Le décès du souscripteur ne clôture pas le contrat
Le décès du souscripteur clôture le contrat
L'actif suscessoral du défunt comprend le contrat
L'actif suscessoral du défunt ne comprend pas le contrat
Les héritiers peuvent conserver le contrat
Les héritiers ne peuvent pas conserver le contrat
Peut être donné (pleine propriété ou démembrement)
Ne pas pas être donné
Peut-être ouvert par une personne morale
Ne peut pas être ouvert pas une personne morale
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Qu'est-ce qu'un contrat de capitalisation ?
Fréquemment comparé à l’assurance vie, le contrat de capitalisation est un produit de placement financier qui peut être monosupport ou multisupport, avec la possibilité de détenir des fonds en euros, des unités de compte, des actions, des obligations, des parts de SCPI, etc. Le contrat de capitalisation est avantageux en raison de son fonctionnement fiscal proche de l’assurance vie (pour les personnes physiques notamment), offrant des rendements attractifs supérieurs à ceux d'un livret bancaire.
Compatible avec la détention d'un contrat d'assurance vie, le contrat de capitalisation offre une transmission relativement simple du patrimoine à ses héritiers. Le contrat de capitalisation peut être transmis aux héritiers de son vivant ou au moment du décès, avec une antériorité fiscale conservée. Contrairement à une assurance vie, le contrat de capitalisation ne prend pas fin au décès du souscripteur. Par conséquent, il peut être transmis de manière anticipée à ses héritiers. Cette caractéristique permet ainsi de prévoir la transmission du contrat dans le cadre d'une stratégie patrimoniale globale. Pour les personnes morales (entreprises, associations, etc.), il permet également de rémunérer plus efficacement une trésorerie et de gérer plus efficacement la transmission.
Comment ouvrir un contrat de capitalisation ?
Le contrat de capitalisation peut être souscrit aussi bien par des personnes physiques, sans limite d'âge, que par des personnes morales soumises à l'impôt sur le revenu, comme des entreprises ou des associations. Contrairement à l'assurance vie, réservée aux souscripteurs physiques, ce type de contrat offre une flexibilité importante. À l'ouverture, vous devez verser une prime initiale, mais vous avez la possibilité d'effectuer des versements supplémentaires tout au long de la durée du contrat, sans plafond.
Pour accéder à des contrats de capitalisation dits « haut de gamme », une prime d'entrée significative peut être nécessaire. Cependant, il est essentiel de prendre en compte les frais d'entrée, de gestion et de suivi, qui peuvent être plus élevés pour ce type de contrat, mais qui s'accompagnent de nombreux avantages en matière de gestion. Dès l'acceptation du contrat, vous disposez d'un délai de 30 jours pour exercer votre droit de renonciation. Nos Conseillers en Gestion de Patrimoine sont à votre disposition pour vous orienter vers le contrat le plus adapté à vos besoins et vous accompagner tout au long du processus de souscription.
Comparatif : quel est le meilleur contrat de capitalisation ?
Critères
Alpheys
Gresham
Lombard International
Generali
UAF life
Vie Plus
Contrat
Ticket d'entrée
50 000 €
50 000 €
250 000 €
50 000 €
50 000 €
50 000 €
Versement complémentaire minimum
1 000 €
1 000 €
50 000 €
1 000 €
1 000 €
1 000 €
Frais de contrat maximum
Selon encours
Selon encours
Selon encours
Selon encours
Selon encours
Selon encours
Frais de conseil
0.6%
0.6%
0.6%
0.6%
0.6%
0.6%
Multi-devises
Non
Non
Oui
Non
Non
Non
Univers d'investissement
Illimité
Limité
Illimité
Limité
Limité
Limité
Protection des encours
Jusqu'à 70 000€
Jusqu'à 70 000€
Illimité
Jusqu'à 70 000€
Jusqu'à 70 000€
Jusqu'à 70 000€
Crédit lombard
Non
Non
Oui
Non
Non
Non
Loi Sapin 2
Le capital peut être bloqué
Le capital peut être bloqué
Le capital ne peut pas être bloqué
Le capital peut être bloqué
Le capital peut être bloqué
Le capital peut être bloqué
Encours
5 milliards
4.9 milliards
50 milliards
26 milliards
6.6 milliards
10 milliards
Notre avis
Ce contrat se distingue par un ticket d'entrée abordable à 50 000 €. Bien qu'il ne propose pas de multi-devises, il bénéficie d'une protection des encours jusqu'à 70 000 € et d'une grande flexibilité dans l'univers d'investissement, ce qui en fait un choix solide pour les investisseurs cherchant des options illimitées tout en ayant une certaine protection des fonds.
Très similaire à Alpheys en termes de ticket d'entrée et de frais de conseil. Cependant, son univers d'investissement est limité, ce qui pourrait être un frein pour certains investisseurs cherchant plus de liberté. La protection des encours est également plafonnée à 70 000 €, ce qui est bien pour la sécurité, mais les opportunités d'investissement sont plus restreintes.
Ce contrat se distingue par une offre multi-devises et une flexibilité illimitée. Avec une protection des encours illimitée et l'absence de blocage du capital, c'est un excellent choix pour les investisseurs fortunés cherchant une diversification internationale et du lombard.
Generali offre une option intéressante avec un ticket d'entrée de 50 000 € mais un univers d'investissement limité. Il peut être intéressant pour ceux qui recherchent une certaine stabilité avec une protection des encours, mais la limitation de l'univers d'investissement pourrait ne pas convenir aux profils plus dynamiques.
Ce contrat est similaire à Generali et Vie Plus avec des conditions relativement classiques : ticket d'entrée à 50 000 €, et protection des encours jusqu'à 70 000 €. Toutefois, il se distingue par son encours plus modeste de 6,6 milliards, ce qui pourrait suggérer une gestion plus spécialisée ou nichée pour certains investisseurs.
Vie Plus présente une offre traditionnelle comparable à Alpheys et Gresham, avec un ticket d'entrée abordable à 50 000 € et une protection des encours similaire. Cependant, il souffre des mêmes limitations que ces autres contrats, notamment l'absence d'options multi-devises et un univers d'investissement limité.
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Comment placer son épargne sur un contrat de capitalisation ?
Le contrat de capitalisation fonctionne de manière similaire à l’assurance vie, en permettant d’investir dans différents supports financiers. Il peut être structuré de deux manières : soit entièrement investi dans un fonds en euros sécurisé, garantissant le capital sans risque de perte, auquel cas on parle de contrat « monosupport », soit diversifié entre fonds euros et unités de compte, dans un contrat dit « multisupport ».
Les fonds en euros offrent une garantie du capital et un rendement fixé chaque année par l'assureur, tandis que les unités de compte, composées d’actions, d’obligations, de fonds immobiliers ou d’OPCVM, permettent de dynamiser la performance de l’investissement en acceptant un niveau de risque. Ainsi, la rentabilité globale du contrat dépend (1) des intérêts générés par les fonds euros et (2) des gains et plus-values réalisés sur les unités de compte. La répartition des versements entre ces différents supports peut être ajustée en fonction des objectifs de placement et du profil du souscripteur. Celui-ci peut opter pour une gestion libre, profilée ou sous mandat. De plus, l’épargne reste disponible tout au long de la durée du contrat, avec la possibilité d'effectuer des rachats partiels ou totaux à tout moment.
Quelle est la fiscalité du contrat de capitalisation ?
Quelles sont les conditions de sortie ?
Les modalités de sortie d'un contrat de capitalisation sont relativement flexibles, permettant au souscripteur de récupérer son capital à différents moments et sous différentes formes. Voici les principales options :
1. Rachat partiel ou total
Rachat partiel : Vous pouvez retirer une partie de votre capital à tout moment, sans obligation de clôturer le contrat. Ce retrait n’interrompt pas le contrat, qui continue de produire des rendements sur la part restante.
Rachat total : Vous pouvez choisir de retirer l'intégralité du capital investi et mettre fin au contrat de capitalisation. Cela constitue une sortie complète.
2. Rente viagère
Une autre option consiste à convertir le capital en rente viagère. Cela permet de recevoir un revenu régulier à vie, en fonction du montant du capital accumulé et de votre espérance de vie au moment de la conversion.
3. Transmission en cas de décès
En cas de décès du souscripteur, le contrat de capitalisation entre dans l'actif successoral et est transmis aux héritiers. Contrairement à l’assurance vie, il n'y a pas d'avantage fiscal spécifique lié à la transmission en dehors de l'abattement classique applicable aux droits de succession.
Quelle est la fiscalité en cas de rachat ?
La fiscalité des rachats sur un contrat de capitalisation est identique à celle des contrats d'assurance vie, offrant ainsi une attractivité notable. Le régime fiscal appliqué aux gains (intérêts et plus-values) dépend de la date des versements des primes et de l'ancienneté du contrat.
1. Versements antérieurs au 27 septembre 2017
Les gains associés aux primes versées avant cette date sont soumis au prélèvement forfaitaire libératoire selon l'ancienneté du contrat :
35 % pour un rachat effectué avant 4 ans,
15 % pour un rachat entre 4 et 8 ans,
7,5 % pour un rachat après 8 ans.
2. Versements postérieurs au 27 septembre 2017
Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) introduit par la loi de finances de 2018 s'applique aux primes versées après cette date, avec une distinction selon le montant des primes et l'ancienneté du contrat :
Si le total des primes nettes versées est inférieur à 150 000 € : le taux d'imposition des gains est de 12,8 %, ou de 7,5 % si le contrat a plus de 8 ans.
Si le total des primes nettes versées est supérieur à 150 000 € et que le contrat a moins de 8 ans : le taux d'imposition est de 12,8 %.
Si le total des primes nettes versées est supérieur à 150 000 € et que le contrat a plus de 8 ans : le taux est de 7,5 % pour la part des intérêts correspondant aux primes ne dépassant pas 150 000 €, et de 12,8 % au-delà.
3. Prélèvements sociaux
Quel que soit le régime fiscal, les gains sont soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
4. Abattements après 8 ans
Après 8 ans de détention du contrat, les rachats bénéficient d'un abattement annuel sur les gains :
4 600 € pour une personne seule,
9 200 € pour un couple marié ou pacsé.
Enfin, il est possible d'opter pour l'imposition selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu (IR), ce qui peut être avantageux pour les souscripteurs ayant une tranche marginale d'imposition faible.
Quelle est la fiscalité en cas de décès ?
Contrairement à l’assurance-vie, le contrat de capitalisation est inclus dans l’actif successoral lors du décès de l’assuré. En conséquence :
Le contrat de capitalisation est soumis aux droits de succession.
Il est taxé sur sa valeur totale à la date du décès du titulaire.
La transmission du contrat conserve son ancienneté fiscale, sans dénouement au décès, les héritiers prenant la place du défunt.
Le contrat de capitalisation est souvent utilisé dans des stratégies de transmission patrimoniale. Par exemple, les familles ayant réalisé des donations avec réserve d’usufruit peuvent profiter des avantages fiscaux de l’assurance vie pour gérer ces actifs. De plus, lorsque les plafonds des abattements fiscaux offerts par l’assurance vie sont atteints, les contrats de capitalisation permettent de maximiser les avantages fiscaux en ligne directe dans le cadre des successions.
Quelle est la fiscalité en cas de donation ?
L’un des principaux avantages du contrat de capitalisation, contrairement à l’assurance vie, est sa capacité à être transmis par donation du vivant du souscripteur. Cela permet d’anticiper la succession et de commencer à transmettre une partie de son patrimoine tout en bénéficiant d’abattements fiscaux intéressants.
Chaque parent peut transmettre jusqu’à 100 000 € par enfant tous les 15 ans, et un grand-parent jusqu’à 31 865 € à chaque petit-enfant, mineur ou majeur, avec la même périodicité. Lors de la donation d’un contrat de capitalisation, seule une fiscalité s’applique : les droits de mutation à titre gratuit, calculés sur la valeur nominale du contrat (la somme des versements, sans les intérêts). À l’inverse, si le contrat de capitalisation est transmis lors de la succession, il fait partie de la masse successorale et est alors évalué à sa valeur vénale, c’est-à-dire les versements majorés des intérêts au jour du décès.
Voici un tableau récapitulatif des abattements existants pour les donations et les successions :
Lien de parenté
Donation
Succession
Ligne directe (enfant et parent)
100 000 €
100 000 €
Conjoint marié ou partenaire de PACS
80 724 €
Exonération
Frère / Soeur
15 932 €
15 932 €
Petits-enfants
31 865 €
1 584 €
Neveu ou nièce
7 967€
7 967€
Autres personnes (concubin, ami, etc.)
Aucun
1 594 €
Personne avec un handicap
159 325 € supplémentaire
159 325 € supplémentaire
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Quelle est la fiscalité pour les personnes morales ?
Chaque année, indépendamment de toute demande de rachat, un taux de rendement forfaitaire est attribué, correspondant à 105 % du taux moyen des emprunts d'État (TME) au moment de la souscription. Ce rendement est ensuite intégré aux résultats de la personne morale, dans le but de lisser l'imposition sur l'ensemble de la durée de vie du contrat. L'historique du TME est disponible sur le site internet de la Banque de France.
L'imposition, qui est étalée sur l'intégralité de la durée de vie du contrat, est éventuellement ajustée lors de son rachat. Si l'imposition finale est plus importante que celle déjà acquittée, un complément doit être versé. En revanche, si l'imposition a été trop perçue, une régularisation sera effectuée.
Le régime de succession de l'assurance vie est-il applicable au contrat de capitalisation ?
En cas de décès, la fiscalité successorale diffère entre le contrat d'assurance vie et le contrat de capitalisation.
1. Assurance vie : une fiscalité avantageuse
Si la clause bénéficiaire de l'assurance vie a été bien renseignée, chaque bénéficiaire peut bénéficier d'un abattement fiscal pouvant atteindre 152 500 € pour les primes versées avant les 70 ans de l'assuré. Au-delà de cet abattement, les capitaux décès sont imposés à 20 % pour les montants compris entre 152 500 € et 700 000 €, et à 31,25 % au-delà.
Pour les primes versées après 70 ans, elles sont soumises aux droits de succession après un abattement global de 30 500 €, mais les produits capitalisés sont exonérés d'impôt.
À défaut de bénéficiaire désigné, les capitaux décès intègrent l'actif successoral et sont soumis aux droits de succession classiques.
Les bénéficiaires particuliers, tels que l'époux survivant, le partenaire de Pacs ou les frères et sœurs (sous conditions), peuvent être exonérés de droits de succession.
2. Contrat de capitalisation : régime des droits de succession
Contrairement à l'assurance vie, le contrat de capitalisation ne permet pas de désigner librement des bénéficiaires via une clause bénéficiaire. En cas de décès, la valeur du contrat est transmise aux héritiers selon les règles de succession en vigueur. Il est toutefois possible de spécifier les bénéficiaires dans un testament, tout en respectant la réserve héréditaire et la quotité disponible.
Les sommes placées dans le contrat de capitalisation font partie intégrante de l'actif successoral et sont soumises aux droits de succession calculés selon le régime de droit commun. Le contrat de capitalisation ne bénéficie pas de l'abattement de 152 500 € propre à l'assurance vie, cette dernière étant considérée « hors succession ».
Toutefois, en cas de transmission à l'époux survivant, au partenaire de Pacs ou aux frères et sœurs (sous certaines conditions), les capitaux décès peuvent être exonérés de droits de succession. De plus, l'héritier conserve le bénéfice de l'ancienneté fiscale du contrat, ce qui peut être un avantage en termes de fiscalité future.
Comment transmettre un contrat de capitalisation ?
Comme évoqué, le contrat de capitalisation peut être transmis via donation ou lors du décès. Une autre option intéressante est la donation en démembrement de propriété. Dans ce cas, le donateur conserve l’usufruit du contrat (et donc les revenus), tandis que la nue-propriété est transmise aux héritiers (souvent les enfants). Au décès du donateur, l’usufruit s’éteint et le bénéficiaire devient plein propriétaire du contrat, tout en conservant son antériorité fiscale. Cela permet de profiter des avantages fiscaux liés aux rachats partiels après 8 ans de détention, tels que l’abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule ou 9 200 € pour un couple marié ou pacsé.
Exemple de donation en démembrement
Christine, âgée de 72 ans, investit 560 000 € dans un contrat de capitalisation qu’elle souhaite utiliser pour organiser sa succession au profit de ses deux enfants. Elle leur cède 140 000 € chacun en nue-propriété. Grâce à l’abattement applicable aux donations, les enfants ne paient pas de droits de succession, bénéficiant chacun d’un abattement de 100 000 € renouvelable tous les 15 ans.
En conservant l’usufruit, Christine continue de percevoir les revenus du contrat, tandis que ses enfants reçoivent la nue-propriété, évaluée en fonction de l’âge de la donatrice. À 72 ans, la part d’usufruit est estimée à 30 % de la valeur totale du contrat. Les enfants détiennent ainsi 70 % en nue-propriété, soit 196 000 € (98 000 € chacun), sans avoir à régler de droits de succession, même après 70 ans, grâce à l’abattement de 100 000 € par enfant.
Au décès de Christine, ses enfants récupèreront la pleine propriété sans que des droits de succession supplémentaires ne soient appliqués. Le démembrement d’un contrat de capitalisation s’avère donc un levier efficace pour optimiser la transmission de patrimoine.
En résumé :
Grâce à l’abattement de 100 000 € par enfant, la donation en nue-propriété est exonérée de droits.
Lors de la reconstitution de la pleine propriété au décès du titulaire, aucune fiscalité ne s’applique non plus.
Âge de l'usufruitier
Valeur de l'usufruit
Valeur de la nue-propriété
Moins de 21 ans révolus
90%
10%
Moins de 31 ans révolus
80%
20%
Moins de 41 ans révolus
70%
30%
Moins de 51 ans révolus
60%
40%
Moins de 61 ans révolus
50%
50%
Moins de 71 ans révolus
40%
60%
Moins de 81 ans révolus
30%
70%
Moins de 91 ans révolus
20%
80%
Plus de 91 ans révolus
10%
90%
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Le contrat de capitalisation après 70 ans
Le contrat de capitalisation constitue une solution idéale pour organiser la transmission de patrimoine après 70 ans, notamment grâce à l’abattement de 100 000 € par enfant, renouvelable tous les 15 ans. Cela signifie que vous pouvez transmettre plus de 100 000 € sans avoir à payer de droits de donation, à condition de respecter un intervalle de 15 ans entre deux donations.
Cependant, une stratégie encore plus avantageuse consiste à réaliser la transmission via un contrat de capitalisation démembré. Cette approche permet de transmettre des montants supérieurs au plafond des 100 000 €, car le nu-propriétaire récupérera la pleine propriété (usufruit et nue-propriété) au décès du titulaire sans qu’aucun droit de succession ne soit exigé. Par exemple, dans un cas similaire, chaque enfant avait reçu 140 000 €, totalement exonérés de droits de succession.
Pour transmettre plus de 100 000 € tout en minimisant les droits de donation et de succession, il est possible de combiner plusieurs stratégies : utiliser l’assurance-vie comme levier de transmission, opter pour le démembrement d’un contrat de capitalisation, profiter des dons d’argent exonérés ou investir dans des groupements forestiers. Ces différentes solutions permettent de transmettre efficacement des sommes importantes après 70 ans, sans être soumis aux droits de donation ou de succession.
Quels sont les avantages d'un contrat de capitalisation ?
Le contrat de capitalisation présente de nombreux avantages qui en font un outil efficace pour gérer et optimiser son patrimoine, tant pour les particuliers que pour les personnes morales. Voici les principaux atouts de ce placement :
1. Constituer une épargne disponible et rentable
Le contrat de capitalisation permet de constituer une épargne qui reste disponible à tout moment. Grâce à la diversité des supports d’investissement, ce placement peut s’avérer particulièrement rentable. Vous pouvez choisir entre des fonds euros, offrant une sécurité maximale avec une garantie en capital, ou des unités de compte, qui permettent de dynamiser les performances de votre épargne en investissant sur des supports plus variés (actions, obligations, OPCVM). Cette diversification assure un équilibre entre sécurité et rentabilité.
2. Diversification et gestion simplifiée
En plus de permettre une diversification de votre patrimoine, le contrat de capitalisation propose différentes options de gestion. Que vous choisissiez une gestion libre, profilée ou sous mandat, ce contrat offre une grande flexibilité pour adapter vos placements en fonction de vos objectifs financiers. C’est un excellent moyen de diversifier ses actifs tout en profitant d’une gestion simplifiée par des professionnels.
3. Sécuriser votre capital avec les fonds euros
Pour ceux qui recherchent avant tout la sécurité, le contrat de capitalisation permet d’investir dans des fonds euros. Ce type de support garantit le capital investi, tout en générant un rendement fixe chaque année, défini par l’assureur. Ainsi, il constitue une solution idéale pour sécuriser une partie de son patrimoine, notamment en période de volatilité des marchés financiers.
4. Optimiser la transmission de patrimoine par donation
Le contrat de capitalisation est un outil particulièrement adapté à l’optimisation de la transmission de patrimoine. En effet, il est possible de transmettre ce contrat par donation, que ce soit en pleine propriété ou en démembrement de propriété. Ce dernier permet de conserver l’usufruit tout en transférant la nue-propriété aux héritiers. Ce mécanisme permet de réduire les droits de donation tout en optimisant la succession.
5. Avantage fiscal sur les rachats
L’un des attraits majeurs du contrat de capitalisation est son régime fiscal avantageux, notamment en ce qui concerne les rachats. Après 8 ans de détention, les rachats partiels bénéficient d’un abattement fiscal annuel de 4 600 € pour une personne seule ou de 9 200 € pour un couple. Cela permet de retirer des fonds avec une fiscalité allégée, tout en continuant de faire fructifier le reste du capital.
6. Adapté aux personnes morales
Contrairement à l’assurance vie, qui est réservée aux personnes physiques, le contrat de capitalisation est accessible aux personnes morales. Il constitue donc une solution d’investissement attrayante pour les entreprises ou les associations souhaitant optimiser la gestion de leur trésorerie ou diversifier leurs actifs.
Quels sont les inconvénients d'un contrat de capitalisation ?
Malgré ses nombreux avantages, le contrat de capitalisation présente certains inconvénients qu'il est important de connaître avant de s'y engager. Voici les principaux points à considérer :
1. Absence de clause bénéficiaire en cas de décès
Contrairement à l’assurance vie, le contrat de capitalisation ne permet pas de désigner un bénéficiaire en cas de décès via une clause spécifique. En l’absence de cette option, les capitaux du contrat de capitalisation sont intégrés à l’actif successoral et transmis selon les règles classiques de succession. Cela peut entraîner des frais et impôts supplémentaires pour les héritiers, et une complexité dans la répartition du patrimoine, notamment si le souscripteur n’a pas laissé de testament.
2. Fiscalité classique lors du décès ou des donations
Un autre inconvénient majeur réside dans la fiscalité applicable au contrat de capitalisation en cas de décès ou de donation. Contrairement à l’assurance vie, qui offre un abattement fiscal important (jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire pour les primes versées avant les 70 ans), le contrat de capitalisation est soumis aux droits de mutation à titre gratuit, calculés selon le régime fiscal classique. Cela signifie que les héritiers ou les donataires devront payer des droits de succession ou de donation sur la totalité de la valeur transmise, ce qui peut entraîner des frais plus importants.
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